AC/DC de retour à Melbourne après 10 ans d’absence : ils provoquent un micro séisme

Nassim Pascotto

Nassim Pascotto

Actualisé le 13 novembre 2025 13/11/258 min.
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Crédits photo : Christie goodwin

Le retour d’AC/DC sur scène en Australie n’était pas seulement un événement musical : c’était un séisme, au sens presque littéral. Dix ans après leur dernier concert sur leur terre natale, le groupe a enflammé Melbourne lors d’une soirée qui restera dans l’histoire du rock. Mais ce qui a rendu cette date encore plus exceptionnelle, c’est la réapparition d’un titre mythique : « Jailbreak », joué pour la première fois en 34 ans, un cadeau inestimable pour les fans.
Et pour parfaire la légende, les sismologues locaux ont confirmé ce que les fans criaient dès la sortie du stade : Melbourne a bel et bien tremblé.

Revenons sur ce moment historique, l’émotion et l’impact culturel de ce concert qui a confirmé une fois de plus qu’AC/DC n’est pas un groupe : c’est une force de la nature.

Un retour attendu depuis une décennie

La dernière fois qu’AC/DC avait joué en Australie, une génération entière de jeunes rockeurs n’avait pas encore eu l’occasion de les voir sur scène. Autant dire que l’annonce de la date à Melbourne a déclenché une vague d’excitation rarement vue, jusque dans les médias qui parlaient déjà de « concert de la décennie ».

Les billets se sont vendus à une vitesse record. Les hôtels autour du stade se sont retrouvés complets plusieurs semaines avant la performance. Les fans sont venus de tout le pays, certains même de Nouvelle-Zélande, pour assister à ce retour au pays des frères Young.

Le dispositif logistique, lui aussi, avait des allures de mega-event :

  • des écrans géants haute définition,
  • un mur de son conçu spécialement pour les stades australiens,
  • et un arsenal pyrotechnique digne des plus grands shows du groupe.

AC/DC ne revenait pas pour faire un « simple concert ». Ils revenaient pour marquer un territoire, raviver la flamme et rappeler à tous pourquoi ils sont une référence absolue du hard rock depuis plus de 50 ans.

Une setlist explosive, pensée comme un geste envers le public australien

La setlist, comme souvent chez AC/DC, mêlait efficacité, nostalgie et puissance brute.
On trouvait les incontournables :

  • « Back in Black »
  • « Thunderstruck »
  • « Highway to Hell »
  • « You Shook Me All Night Long »
  • « Hells Bells »

Mais plusieurs titres plus rares ont montré la volonté du groupe de proposer une soirée unique, presque intime malgré l’échelle gigantesque du show.

Et puis il y a eu LE moment.

Le choc : AC/DC rejouent “Jailbreak” après 34 ans

Lorsque les premières notes de « Jailbreak » ont résonné, un frisson collectif a traversé le public. Beaucoup ne réalisèrent pas immédiatement ce qui se passait : il fallait remonter à 1991 pour retrouver une interprétation live australienne du titre.

Le stadium est entré en ébullition. Les fans se prenaient dans les bras, d’autres fondaient en larmes, certains regardaient autour d’eux pour vérifier qu’ils étaient bien en train de vivre ce moment historique.

« Jailbreak » n’est pas seulement un morceau culte :
c’est un titre profondément lié à l’Australie, un morceau qui rappelle les racines blues-rock du groupe, un morceau qui sonne comme un retour aux sources.

La voix, les guitares, le riff reconnaissable entre mille… tout y était.
Plus qu’un hommage à leur passé, c’était un pont jeté entre les différentes générations de fans, de celles qui ont vu Bon Scott en concert à celles qui n’avaient jusqu’ici vécu AC/DC que sur vinyl ou YouTube.

Un stade qui tremble… littéralement : la science s’en mêle

Parmi les anecdotes qui resteront longtemps liées à ce concert, la plus folle vient… des sismologues.

Plusieurs capteurs placés autour de Melbourne ont enregistré des vibrations anormales pendant et après le concert. Les équipes scientifiques ont confirmé que les secousses étaient dues :

  • aux sauts synchronisés du public,
  • à la densité sonore,
  • et aux basses particulièrement puissantes du dispositif du groupe.

Le phénomène n’est pas totalement inédit dans l’histoire d’AC/DC : on se souvient qu’en 2015, un concert du groupe avait également généré des micro-secousses. Mais le niveau atteint à Melbourne dépasse ce qui avait été mesuré auparavant.

Les journaux australiens titraient dès le lendemain :
« AC/DC fait trembler Melbourne »,
une phrase qui, pour une fois, n’était pas qu’une métaphore journalistique.

Pour les fans, c’était la preuve ultime que le groupe reste un phénomène vivant, capable de dominer la scène comme ses débuts malgré les années.

Une performance vocale et scénique saluée

Beaucoup s’interrogeaient : comment serait la performance vocale après tant d’années et les problèmes auditifs qui avaient éloigné Brian Johnson de la scène ?
La réponse a rassuré tout le monde :
Brian Johnson était en grande forme, sa voix rocailleuse parfaitement adaptée au répertoire.

Angus Young, quant à lui, a donné une prestation dont lui seul a le secret :

  • déhanchés intemporels,
  • solos incendiaires,
  • course sur scène digne d’un homme moitié moins âgé,
  • costume d’écolier toujours aussi iconique.

Le groupe, solidement accompagné, a livré un set maîtrisé, puissant, sans temps mort.

Une symbolique bien au-delà du concert

Ce retour revêt plusieurs dimensions :

Un preuve d’amour envers l’Australie

AC/DC n’a jamais été un groupe qui joue la carte du patriotisme grandiloquent, mais leur lien avec l’Australie est unique.
Ce concert était presque une lettre adressée au pays.

La preuve que le groupe peut encore surprendre

Rejouer « Jailbreak », c’était montrer qu’ils ne sont pas figés dans une routine de tournée.

L’affirmation que le rock n’est pas mort

Dans une époque dominée par la pop, le rap et les artistes numériques, AC/DC rappelle que le rock live reste une expérience incomparable.

Un moment de transmission

Les fans présents ce soir-là représentaient trois générations.
Les plus jeunes ont pu découvrir l’énergie brute du groupe dans un cadre unique, tandis que les vétérans ont revécu l’intensité de leurs premiers concerts.

Un retour qui laisse espérer… une suite ?

Aucun communiqué officiel n’annonce une tournée mondiale, mais ce concert laisse penser que le groupe pourrait :

  • prolonger sa présence en Australie,
  • annoncer quelques dates dans d’autres grandes villes,
  • ou même préparer une ultime série de shows.

Une chose est sûre : après Melbourne, le groupe a prouvé que la légende n’est pas prête de s’arrêter.

Conclusion : une soirée gravée dans l’histoire

Ce concert n’était pas un simple retour :
c’était un moment fondateur, une célébration de la puissance du rock, un hommage aux racines australiennes du groupe, et un geste fort envers les fans qui attendaient depuis dix ans.

AC/DC a offert à Melbourne une nuit : émouvante, explosive, historique, littéralement… sismique.

Un concert dont on parlera dans dix ans, vingt ans, et peut-être plus encore.


Sources

Écrit par

Nassim Pascotto

Nassim Pascotto

Rédacteur @Woodbrass