Il existe deux catégories de guitaristes acoustiques : ceux qui ont une D-28 et ceux qui rêvent d?en avoir une ! La belle a pris sa forme définitive en 1934 et n?a eu de cesse d?attiser les convoitises depuis lors.
Un modèle devenu un standard.
La D-28 est la dreadnought par excellence, un modèle desimplicité fonctionnelle qui n?en oublie pas d?être belle dans son dénuement.Ce n?est pas un hasard si Hank Williams, Elvis, Neil Young, Bob Dylan, JohnLennon ou encore Jimmy Page ont écrit leurs meilleures chansons sur des D-28. Etce n?est pas non plus un hasard si les D-28 des années 1930 se vendentactuellement au prix d?une maison? En concevant cette guitare, Martin a choisil?épicéa pour la table et le palissandre pour le dos et les éclisses, unecombinaison devenue le standarddu genre et reprise depuis par toutes les marquesconcurrentes.
Un son reconnaissable entre mille.
Il paraît curieux de parler de versatilité à propos de laD-28 tant sa personnalité est marquée. Et pourtant, en dépit de sa sonoritéimmédiatement reconnaissable, la belle sera autant à l?aise en fingerpickinglangoureux qu?en strumming sauvage, de Donovan à Neil Young si vous préférez.Le palissandre s?allie à la forme dreadnought pour des graves généreux etconfortables, la garantie d?une bonne assise sonore.
Le renouveau d?un mythe.
En 2017, Martin a revu et corrigé sa D-28 afin d?en faire lestandard absolu de la marque, celle que l?on envisagera en priorité avant des?intéresser au reste de la gamme. On y gagne un barrage en X avancé, lagarantie d?un son plus puissant et plus réactif aux nuances de jeu, desmécaniques ouvertes avec boutons butterbean, et un manche fin High Performancequi autorise un jeu solo sans encombre. La D-28 est une référence intemporelle,et il y a d?excellentes raisons à cela.