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Choisir un piano pour soi ou pour son enfant n’est pas une chose aisée, compte tenu du nombre de références existantes. De plus, le vocabulaire employé peut sembler incompréhensible… Revenons donc sur la description des différentes familles de pianos et claviers disponibles, et levons le voile sur les caractéristiques les plus indispensables pour votre choix.

Quelles qu'en soient leurs formes, la vente de claviers a explosé au cours des décennies précédentes. D’abord, ce furent les orgues électroniques et les pianos électroacoustiques de la période psychédélique des années 70, suivis des claviers de l’ère numérique favorisés par le système MIDI au début des années 80 qui voit émerger la synthèse FM avec des sonorités de piano plus expressives. Mais c’est l’arrivée de l’échantillonneur qui va permettre pour la première fois une reproduction fidèle des sonorités d’un piano acoustique.

Les pianos numériques avec leurs nombreuses variations (modèles non amplifiés, amplifiés, meubles, pianos de scène) ont depuis conquis leur place dans les foyers, les studios et les scènes sans détrôner pour autant les modèles acoustiques qui conservent toujours leurs fidèles. Mais face à l’offre pléthorique de références chez tous les constructeurs, comment s’y retrouver ?

Piano acoustique vs piano numérique

Les avantages du piano numérique sont nombreux et indiscutables, et ils tiennent en de multiples points : le budget, l’encombrement, la transportabilité, les fonctions didactiques comme le partage du clavier, le nombre et la variété des sons internes, la connectivité… Nul doutes que les arguments ne manquent pas. D’un autre côté, les partisans du piano acoustique leur objectent principalement deux points sur lesquels nous reviendrons : le son et le toucher.

Mais quelles sont les différences entre un piano, qu’il soit acoustique ou numérique, un synthétiseur, un arrangeur, une workstation ou encore un clavier-maître ?

Au préalable, il va falloir repérer les pianos numériques au milieu des cinq principales familles de claviers qu’ils forment avec les synthétiseurs, les arrangeurs, les workstations, sans oublier les claviers-maîtres de toutes formes et toutes couleurs.

Les synthétiseurs

Le synthétiseur reste l’emblème du clavier électronique. Il a acquis ses lettres de noblesse au cours des seventies à travers des modèles mythiques comme le Minimoog, l’Arp Odyssey ou le Prophet V (ce dernier venant juste de renaître de ses cendres sous le nom de Prophet 5). Un synthé, c’est d’abord un générateur de sons qui intègre à la base une ou plusieurs synthèses sonores, et auquel on lui a associé un clavier. Il existe de multiples synthèses (FM, soustractive, à table d'ondes, à modélisation analogique, granulaire, à échantillonnage, etc.) qui apportent la possibilité de modifier les formes d’onde de base pour littéralement « sculpter » sa musique. Généralement de petite taille, un synthé possède des commandes directement accessibles et présente un caractère monophonique ou polyphonique.

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Les claviers arrangeurs

À la différence d’un piano numérique d’un abord un peu austère ou d’un synthé qui paraît parfois ésotérique, la philosophie du clavier arrangeur est avant tout élaborer pour se faire plaisir. La prise en main d’un clavier arrangeur est très intuitive, même pour un débutant, car il peut immédiatement produire un résultat orchestral complet. Un clavier arrangeur comme le Korg Pa700, incorpore de nombreux styles de musique dont chacun est constitué de plusieurs motifs d’accompagnement basse/batterie ainsi que de phrases d’instruments. Chaque motif offre plusieurs variations (intro, motif A/B, breaks et final). Le jeu lui-même est fortement simplifié avec une main gauche qui tient l’accord sur la partie basse du clavier en mode « Split ». L’accompagnement automatique suit alors l’harmonie en fonction du style choisi tandis que la main droite est libérée pour la mélodie.

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Les workstations

Cette famille qui se définit par un terme anglais qui signifie « station de travail » se veut une alternative aux logiciels DAW (Digital Audio Workstation) par sa capacité à construire un projet complet. Popularisée par le Korg M1 sorti en 1988, cette gamme de workstations reste l’apanage des grands constructeurs Japonais comme Yamaha, Kurzweil, Korg ou encore Roland. Elle est représentée par des claviers non amplifiés plutôt haut de gamme à l’image du Korg Nautilus. Les workstations offrent des possibilités de jeu en temps réel, d’enregistrement à partir d’un séquenceur multipiste ainsi que d’édition. Véritable carrefour entre le piano numérique, le synthé et l’arrangeur, la workstation possède des boucles de batteries qui peuvent se déclencher depuis le clavier et sur lesquels on peut ensuite mélanger en direct plusieurs timbres depuis des zones de Split (séparation) et des couches de Layers (sons superposés).

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Les claviers maîtres

Ce contrôleur muet est un vrai caméléon ! Appelé également clavier de commande ou clavier MIDI, il peut prendre d’innombrables aspects en fonction du générateur de son auquel il sera attribué. Le clavier maître dépend entièrement de l’utilisation que l’on souhaite en faire et l’on trouve aussi bien des modèles de clavier MIDI à 25 touches comme le Akai MPK Mini MK3 pour enregistrer juste quelques notes comme une ligne de basse comme, que des modèles 88 touches semi-lestées pour le jeu pianistique comme le M-Audio Keystation 88. À noter que le clavier maître ne possède pas d’enceintes amplifiées et doit obligatoirement être connecté à un ordinateur pour fonctionner.

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Le piano, investir dans un bel objet

Un piano numérique est avant tout un bel objet. À l’image de ses sonorités qui proviennent de modèles de prestige comme les pianos à queue de concert de Yamaha, Steinway, Fazioli ou Bösendorfer. Le budget à y consacrer est moindre qu’un équivalent acoustique mais cela ne se fait pas au détriment de la qualité, ni de la facture qui au fur et à mesure de l’évolution technologique, s’est affinée. Le design des pianos est en effet de plus en plus élaboré et les modèles amplifiés présentent des haut-parleurs bass-reflex parfaitement intégrés dans le châssis avec souvent des finitions proposées en plusieurs couleurs (noir, blanc, etc.).

Les types de pianos numériques

Un piano numérique repose sur la synthèse à échantillonnage, ou chacune des notes qui forme son générateur sonore a été enregistrée, parfois en plusieurs niveaux de vélocité, pour reconstituer la tessiture complète et l’expression d’un piano acoustique. Les modèles numériques disposent en général de 88 notes (sept octaves) qui correspondent à la réalité de l’instrument physique et certaines références proposent également en plus des versions 73 ou 76 notes.
L’instrument s’accompagne souvent de fonctions didactiques (métronome, séparation main droite/main gauche, enregistreur intégré) qui facilitent l’apprentissage.
La banque de sons contient généralement plusieurs échantillons de pianos de concerts ainsi qu’une librairie additionnelle d’une dizaine de sons constituée en général par des pianos électroacoustiques (Rhodes, Wurlitzer), clavecins, Clavinet D6 (Hohner), orgue classique et jazz, vibraphones et nappes de violons.
Le toucher qui doit être le plus proche possible de celui d’un véritable piano est basé sur une reconstitution du comportement des marteaux avec un mécanisme de la touche qui est très élaboré et génère plusieurs types de sensations (lourd, semi-lourd, léger).
Un piano numérique peut être transportable, posséder ou non sa propre amplification (on parle alors de modèle de scène), mais il peut aussi se présenter sous la forme classique d’un « meuble » avec ses pédales au pied.

Quel piano numérique pour débuter ? Et surtout pour quoi faire ?

Piano numérique portable

Avec l’envie d’être le pianiste d’un groupe en pleine ascension, en transportant régulièrement son instrument sous le bras en répétition comme en concert, le plus important à prendre en compte va devenir certainement le poids et la taille. Il conviendra de se tourner alors vers un piano portable comme les Bird XP1, Yamaha P-45, Casio CDP-S100 ou le Roland FP10.

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Piano numérique meuble

Si le piano a vocation à rester fixe dans une pièce, une version « meuble » du type Woodbrass DP2, Casio AP-470, Kawai CA-79, Yamaha CLP-735, Kurzweil M-110, Korg C1, Roland HP704 est à privilégier, d’abord pour son côté esthétique car plusieurs finitions sont proposées (noir, blanc, bois…). Ensuite, le pédalier est fixé au support pour éviter de déplacer constamment la pédale avec le pied et offre le jeu de deux, voire trois pédales (Sustain, Soft, Sostenuto) équivalent à celles d’un piano de concert. L’amplification est également plus performante grâce à un nombre plus important de haut-parleurs fixés dans le châssis.

Voir les pianos numériques meubles

Piano numérique arrangeur

La combinaison parfaite entre un bon toucher, un authentique son de piano et un arrangeur performant a longtemps été représentée par la gamme des « pianos meubles » Clavinova CVP développée par Yamaha. Aujourd’hui, le marché privilégie plutôt des compétences séparées, mais certains modèles vont continuer à lier les deux approches à l’image des Casio CDP-S350, Korg XE 20 et Yamaha CVP-701.

Voir les pianos numériques arrangeurs

Piano numérique de scène

Pour les professionnels de la scène ou des séances de studio, il faudra se tourner vers des claviers de scène disposant de caractéristiques professionnelles comme le Nord Stage 3 de Nord Keyboards (ancien nom des Suédois de Clavia) qui regroupe des émulations de synthés, de pianos et pianos électroacoustiques, et orgues à roue phonique pour former un seul clavier de scène d’une redoutable efficacité. Trois modèles sont disponibles dont le Compact (73 notes) en toucher « Waterfall », le 76HP (76 notes) à toucher lourd et le NS 3 88 équipé d’un toucher à action marteau. Parmi les échantillons de pianos à queue, on découvre le Royal Grand 3D enregistré avec une tête artificielle, le Velvet Grand issu d’un Steinway de 280 cm et le Silver Grand avec ses sonorités cristallines. Organiser ses sons de scène dans la mémoire de 2 Go devient un jeu d’enfants à partir de deux écrans OLED et des apps Nord Sound Manager et Nord Sample Editor.

Yamaha poursuit l’évolution de la réorganisation de ses claviers de scène dans la continuité des récents CP88 et CP73 avec les « clonewheels » YC61, YC73 et YC88 articulés autour de trois synthèses dont des orgues à roues phoniques et à transistor qui bénéficient de neuf curseurs, faisant office de tirettes harmoniques, doublés de bargraphes à led. L’YC61 dispose d’un clavier waterfall très polyvalent lui permettant d’aborder en plus n’importe quel instrument parmi les 139 sonorités proposées, couvrant les pianos acoustiques, les claviers électrostatiques et FM pads, les synthés leads, les basses, les cuivres, les cordes, etc.

À part le FP90X chez Roland, le RD-2000 à un toucher PHA-50 ivoire de synthèse peut aussi prétendre à l’excellence en studio, reprenant la tradition des workstations de la marque. Basé sur deux moteurs sonores, il repose en partie sur le système du V-Piano et sur les librairies de sampling du mode « Supernatural » apportant une expertise sonore incontestable, en particulier sur les sons de pianos et les pianos électriques des années 70/80. L’architecture du RD-2000 est basée sur des programmes contenant jusqu’à huit parties.

Voir les pianos numériques de scène

Quels sont les critères à prendre en compte pour faire son choix ?

Nombre de touches

La majorité des modèles possèdent 88 notes comme sur l’équivalent acoustique toutefois on peut aussi démarrer l’apprentissage de l’instrument avec un minimum de six octaves (73 ou 76 touches) qui permet de ne pas être limité dans les graves alors que l’extrême aigu n’est que peu employé dans le répertoire traditionnel.

Toucher et réglage de sensibilité

Chaque fabricant affine depuis des années sa propre simulation de toucher d’un piano à queue, qui a la particularité de disposer d’une accentuation de la pression dans le registre des graves. Tandis que Yamaha prône la « reconstitution de marteaux progressive » (Graded Hammer), Korg utilise la mécanique RH3 et Roland adopte le PHA-50 en bois. Plusieurs courbes de sensibilité (dur/normal/léger) adaptent la réponse du clavier en fonction de la dynamique de la frappe pour apporter une sensation de résistance. On peut tester le piano à différents volumes et répéter une même note pour voir la réaction du son. Enfin, la reconstitution de l’ivoire et de l’ébène d’antan, à travers des matériaux de synthèse, préserve la planète en réintroduisant du confort dans le jeu, en particulier pour absorber la transpiration des doigts.

Échantillonnage et polyphonie

La plupart des modèles de piano numérique fonctionnent sur une synthèse à échantillonnage, mis à part quelques références comme le CP1 de Yamaha ou le V-Piano de Roland qui apportent une part de modélisation. La technique d’échantillonnage consiste à empiler des enregistrements de chacune des notes pour les déclencher en fonction de la vélocité sans qu’à aucun moment on ne puisse percevoir la transition. On regardera aussi la polyphonie du clavier qui concerne le nombre de notes jouées simultanément. Elle est aujourd’hui couramment de 120 sur les pianos numériques et permet par exemple de faire des glissandos avec la pédale sans qu’il y ait de coupure.

Amplification et enceintes

Sur les pianos portables amplifiés, l’amplification est diffusée par des haut-parleurs « bass-reflex » qui sont prévus pour une écoute en proximité. Il faudra contrôler le niveau général de sortie en fonction de votre pièce, ainsi que celui de la sortie casque car les volumes peuvent varier d’un appareil à l’autre.

Voir les amplis clavier

Connectivité

Tous les claviers et les pianos numériques possèdent au moins une sortie stéréo en jack 6,35 mm pour se raccorder à une amplification externe. Quelques modèles de scène comme le RD-2000 chez Roland se doublent de connecteurs XLR, plus adaptés au live qui utilise des câbles de grande longueur. Les modèles amplifiés pourront fournir en plus une entrée audio stéréo pour profiter de l’amplification et certains pianos permettent de lire des fichiers en Wav/MP3 à partir d’une clé USB.

Fonctions

L’ère du numérique a généré de nombreuses options qui se sont ajoutées sur les claviers comme le séquenceur MIDI. À la différence de l’accompagnement automatique, un séquenceur fonctionne comme un magnétophone qui enregistre chaque partie jouée et sur laquelle on va éventuellement en superposer d’autres en fonction de la mémoire allouée. Sur la plupart des pianos numériques, cette séquence s’effectue sur deux pistes (main droite/main gauche) alors que les arrangeurs et surtout les workstations intègrent des séquenceurs plus performants qui se rapprochent des logiciels musicaux, avec les enregistrements en mode temps réel ou en mode pas à pas et un nombre de pistes plus conséquent, allant parfois jusqu’à 16 pistes (mode polytimbral) avec une édition possible de la séquence.

On trouvera également la possibilité de séparer le clavier en deux parties (Split) pour jouer une basse à la main gauche par exemple ou d’empiler deux sonorités en couche (Layer), type piano/string est souvent proposée. Sachez que cette option réduit d’autant plus la polyphonie de l’ensemble.

Les pianos numériques possèdent systématiquement un métronome et au moins une sortie casque mais la présence de deux sorties est un plus. La double écoute est souvent associée au système Dual ou Partner comme le G1B AIR de Korg. Cette fonction divise le clavier en deux parts égales pour permettre de travailler avec son professeur en disposant de la même tessiture sur le clavier… et sans gêner les voisins !

On disposera souvent d’une librairie de morceaux d’exemples, aussi bien en classique qu’en variété ou en jazz, pour valoriser le son du piano.

Sons et effets

Quand vous vous mettez en quête du modèle idéal, il faut savoir que 90 % des sonorités de piano sont issues de l’échantillonnage et que parmi ces échantillons, une majorité provient des mêmes marques de pianos de concert. Alors pourquoi une telle différence dans le rendu ? Eh bien il faut admettre que les constructeurs orientent le public dans le sens de ce qu’ils imaginent être le son de piano le plus fidèle. Pour Yamaha par exemple, ce sera un type de timbre assez brillant plutôt évocateur des conservatoires de musique classique tandis que Roland mettra l’accent sur le côté chaleureux des clubs de jazz.
Les modèles numériques privilégient toujours le son du piano acoustique, mais lui ajoutent une librairie additionnelle plus ou moins étendue et plus ou moins réaliste qui comprend des pianos électriques « vintage » de type Fender Rhodes, Wurlitzer et Clavinet, des vibraphones, des clavecins, des orgues classiques et jazz (Hammond B3). Ensuite à vous de les comparer en les écoutant ! On pourra parfois même bénéficier en bonus de nappes de violons pour les mélanger avec les pianos et aussi d’une basse électrique pour des « walking bass » à la main gauche.
La possibilité de pouvoir y ajouter une ou plusieurs pédales, d’obtenir la résonance sympathique des cordes et l’environnement sonore, sont également à prendre en compte (bruits de pédale, ouverture du capot, réverbération naturelle, etc.). En magasin, n’hésitez pas à apporter votre propre casque pour tester les pianos dans des conditions identiques. Le bruit du clavier « à vide » est aussi un critère de confort, surtout si c’est votre enfant qui va répéter ses gammes au casque. Et pendant des heures !

Les effets se limitent généralement à une réverbération sur la plupart des modèles de pianos portables simples alors que les pianos de scène chez Nord, Yamaha ou Roland intègrent une batterie de multi-effets. À titre d’exemple, le YC61 possède neuf circuits FX en série ou en parallèle, dont des algorithmes de ring modulator, lo-fi, un tempo delay avec bouton Tap tempo, un looper, deux Leslies et quatre simulations d’ampli avec une réverbération globale et un EQ trois bandes en sortie…

Application sur tablettes

La liaison Bluetooth, dont sont pourvus plusieurs modèles de pianos/arrangeurs, permet aussi de passer de l’audio sans fil à travers les enceintes et de communiquer avec des applications didactiques gratuites sur smartphone, comme « Chordana Play for Piano » conçue pour les modèles PX de Casio, comme le PX-S1000, afin de sélectionner les sons, régler la dynamique, l’accordage avec les différentes gammes et d’accéder aux librairies des morceaux.

Lexique des caractéristiques techniques

Quelques définitions bien senties…

Graded Hammer Standard :
La Mécanique échelonnée à marteaux (GHS) est une caractéristique des touchers Yamaha qui offrent une résistance qui augmente progressivement dans le grave, à l’image des pianos de concert. On trouve l’équivalent Casio avec le Scale Hammer Action, Korg avec le RH3, Roland avec le PH4, etc.

Toucher lourd, semi-lesté : Le toucher lourd est réservé à des claviers qui utilisent la technique des marteaux reconstitués. Un vrai poids est ajouté au mécanisme pour simuler le comportement de la touche de piano acoustique. Les différents touchers sont en rapport avec la tessiture. Par exemple avec les trois nouveaux claviers de scène Yamaha, l’YC61 (cinq octaves) qui possède un toucher « waterfall » adapté à l’orgue, l’YC73 (six octaves) offre un toucher semi-lesté (BHS) et seul l’YC88 (sept octaves) dispose d’une mécanique « Graded Hammer » (NW GH3) équipée de 88 touches en bois avec triple capteur de sensibilisé.

Polyphonie : La polyphonie est le nombre de notes que l’on peut jouer en même temps. Si on dépasse ce chiffre, les notes se coupent. On aurait tendance sur un piano à considérer que dix doigts suffisent mais c’est sans compter la pédale de maintien (Sustain) qui va retirer de la polyphonie ou les options Split / Layer qui la divisent par deux.

Dual / Split / Layer : La fonction Dual permet de partager le clavier en deux parties égales avec la même tessiture pour permettre, par exemple, à un élève de répéter un morceau avec son professeur en jouant la même chose. Le mode Split sépare le clavier en deux sonorités différentes autour d’un point de séparation réglable, tandis que le mode Layer mélange ces deux sonorités.

Transposition : Jouer les mêmes notes en changeant leur hauteur est utile pour accompagner un instrument dans une tonalité, ou une voix différente, sans devoir transposer réellement les accords et les notes.

Pédales : Tout piano numérique portable est au minimum livré avec sa pédale de maintien (Sustain / Damper ou Hold). On pourra ensuite ajouter, suivant le cas, un pédalier optionnel avec les pédales « forte et douce », « soft et sostenuto ». Les pianos meubles sont déjà équipés de deux pédales.

USB to host pour MAJ, enregistrement sur clé USB : La plupart des pianos numériques actuels sont équipés d’un Port « USB type B » pour se relier à l’ordinateur (USB to Device). Il arrive qu’un deuxième Port « USB type A » soit implanté pour recevoir une clé USB, afin de sauvegarder ses réglages, lire des fichiers MP3 à travers l’amplification du clavier ou effectuer des mises à jour du système (update).

Les accessoires indispensables

Pédales de sustain : Il existe différents types de pédales de sustain, mais on recommandera celle ayant la forme de pédale de piano qui est plus stable. Une pédale « universelle » comme la FE90 possède un switch de polarité qui permet de l’adapter à toutes les marques de piano sans avoir son effet inversé.

Casque : Le casque « de monitoring » est également un accessoire qu’il faudra prévoir, à choisir entre des modèles fermés (qui ne laissent pas passer les bruits extérieurs) et des modèles ouverts / semi-ouverts, si l’on ne veut pas rester exclusivement dans sa bulle. On pourra se procurer pour un tarif très compétitif des casques de type Bird HP-1000, ou encore Bird HP-105.

Banquette : La banquette Woodbrass KBE20 est très abordable tandis que la KBE40, est disponible en deux coloris blanc ou noir.

Stand : On trouvera pour les pianos portables de nombreux stands en X, en Z, en table… Il existe aussi des formules en pack comme le Woodbrass Pack Accessoires Piano qui regroupe les trois principaux accessoires : le stand KST-20, le tabouret KEB40 et le casque HP105.

Housse : Les housses de protection de la série KB, comme la Kcover, protégeront votre clavier, de même que le pack Dust Cover (Kcover + Kdust) ajoute une protection anti-poussière.

Lampe : La lampe de pupitre de type ML4 permet de voir sa partition sous basse lumière.

Les méthodes & partitions

Apprendre un instrument, et en perfectionner ses techniques de jeu, implique une méthodologie stricte et un apprentissage continu. Dans ce domaine divers éditeurs rivalisent en ingéniosité pour proposer des méthodes accessibles à tous suivant l’âge, le niveau et l’esthétique musicale. En conjonction avec de la volonté et du temps, ces ouvrages pédagogiques vous permettront de vous perfectionner à votre rythme et tranquillement de chez vous.

Comme le reste des claviers, le piano numérique de scène a fortement évolué au cours du temps. Figure emblématique de la facture électronique des années 1980, il est désormais pourvu de tous les avantages en comparaison de son homologue acoustique avec un poids qui n’a cessé de se réduire en descendant bien souvent en dessous du seuil des 20 kg, une bonne nouvelle pour le dos des pianistes itinérants alors que les premiers modèles pouvaient allègrement dépasser les 30 kg ! Le toucher a lui aussi particulièrement progressé avec la dynamique de la touche renforcée par la présence de plusieurs capteurs et les nouveaux revêtements en ivoire et en ébène de synthèse. Paradoxalement les tarifs n’ont cessé de diminuer. Le piano numérique est donc au top, alors à vous de jouer !