Les deux Rapsodies op. 79, deux morceaux passionnés et d’envergure, parurent environ dix ans avant que Brahms ne compose ses pièces pour piano tardives et mélancoliques. C’est par une de ses litotes habituelles qu’il annonce à une Clara Schumann convalescente deux pièces «avec lesquelles tu pourras te défouler et aussi vérifier si la cure t’a été utile». Mais laissons plutôt la parole à Elisabeth von Herzogenberg, une autre amie de Brahms: «le morceau en sol mineur est mon préféré, mais je ne suis pas insensible à la beauté puissante et mordante du morceau en si mineur». Nous publions désormais une version révisée de ces deux pièces très populaires basée sur la nouvelle édition complète des oeuvres de Brahms.
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