Cette pièce de trois minutes a été commandée en hommage-surprise à l'occasion de l'anniversaire de Michael Berman. La première fut jouée par Raphael Wallfisch en 2004 lors d'une cérémonie privée au palais de Westminster. Bien qu'entièrement sans barres de mesure, la musique n'en est pas moins exactement notée, tant rythmiquement que mélodiquement. Le motif de si-si bémol (H-B en notation allemande), d'où la pièce tire son titre, est le fil conducteur tout le long d'une oeuvre qui demande un large spectre d'expressivité et de dynamique. Bien que brève, cette pièce représente un apport non négligeable au répertoire pour violoncelle de MacMillan qui se distinguait déjà par le court et intense solo dans " angustis II... ", un concerto de grande envergure et deux importantes sonates.
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