Mais pourquoi Katell n’aime-t-elle pas son fils Erwan ? Sur la petite île bretonne où se déroule cette histoire, Erwan, dont le père est parti en mer, n’a que ses copains pour se consoler et s’amuser. Il multiplie bêtises et facéties, ce qui finit par attirer les Korrigans qui vont l’entraîner sur des chemins bien dangereux où il croisera l’Ankou. S’il apprend, lors de cette rencontre, la malédiction qui pèse sur sa mère, son sort semble scellé car qui croise l’Ankou doit mourir dans l’année.
Espérant regagner l’amour de sa mère, Erwan tente alors de délivrer Katell en affrontant les esprits des marins noyés. Heureusement, les Korrigans et leur reine l’aideront à surmonter cette épreuve et à échapper à son destin funeste.
L’univers fantastique des aventures d’Erwan, nocturne et souvent inquiétant, est fortement ancré dans celui des légendes bretonnes. La nuit des Korrigans met en scène des figures traditionnelles de ce folklore comme celle de l’Ankou, sinistre « ouvrier de la mort », souvent assimilé à la mort elle-même ou celles des Korrigans, lutins farceurs du monde celtique. La pièce évoque le destin tragique et surnaturel des âmes de noyés et cherche ainsi à garder vivant ce riche imaginaire breton.
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