L'oeuvre pour clavier de Georg Friedrich Haendel, à l'inverse de celle de son grand contemporain Jean-Sébastien Bach, est assez aisée à considérer. Il fut un extraordinaire claveciniste et improvisateur. A ses oeuvres réellement magistrales appartiennent les Huit grandes suites et les Six grandes fugues. Les caractéristiques du style de clavier de Haendel se trouvent dans l'alternance entre homophonie et polyphonie, et entre des rythmes soutenus et des rythmes solennels. Au contraire de celles de Bach - qui écrivit aussi pour le clavicorde -, ses oeuvres sont destinées au clavecin. Il en va ainsi de la présente Suite en ré mineur, publiée en 1733, dans le 2e recueil des plus petites suites. D'une structure claire, avec la grâce que revêt son Allemande et la sobriété de sa célèbre Sarabande en accords, elle relève d'un niveau de difficulté allant de "facile" à "assez difficile".
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