Alors que la musique polyphonique occidentale atteignait son apogée avec la fugue, prenait naissance à Cuba une polyphonie rythmique d'une grande complexité. M'ont inspiré surtout la « batá » (musique pour tambour afro-cubain du culte de Santería), la « rumba » et le « son » (ancêtre de la célèbre salsa). J'emploie le quatuor à la manière d'un ensemble de tambours dans lequel chaque corde correspond au son spécifique d'un des tambours. Le quatuor joue sur des cordes à vide en scordatura et utilise une riche palette de techniques percussives qui recréent les différentes sortes d'attaque du tambour. Thierry Pécou